Soutien scolaire:Comment apprendre pour longtemps en s’amusant?
La recherche et l’expérience on montré que la pratique régulière et fréquente de la lecture influence les résultats en écriture. En effet, il y a souvent une corrélation entre le fait d’être un lecteur assidu et un bon scripteur. Par ailleurs, les méthodes dites « traditionnelles » d’apprentissage de l’orthographe, bien que peu séduisantes au plan ludique, ont fait leurs preuves. Cependant, sur le blogue Orthophonie de Bri-Bri et cie, on souligne avec raison que « s’il est vrai que pour la plupart des enfants, il est efficace d’écrire plusieurs fois un mot ou de se l’épeler, ces stratégies ne sont pas suffisantes pour un enfant ayant un trouble de l’orthographe ».
Afin de pallier ces difficultés et, en parallèle, d’éviter ou d’enrayer le cercle vicieux des erreurs et du sentiment d’incompétence (plus on fait d’erreurs, moins on se sent compétent, et moins on se sent compétent, plus on fait d’erreurs), il importe de tenter d’autres techniques. Elles auront même l’avantage de rendre encore plus agréable le quotidien des élèves qui réussissent déjà. Voici quelques modèles et méthodes qui, espérons-le, vous enchanteront.
La perception des mots
Pour bien écrire, il faut être en mesure de percevoir et d’imaginer les mots. Pour que ce type d’exercice plaise aux enfants, vous avez tout intérêt à en développer l’aspect interactif. Voici quelques idées que vous pourrez exploiter, ou non, à l’aide des TIC.
Reconstruire les mots : le matériel manipulable enchantera les enfants. Ainsi, ils pourront, par exemple, utiliser de la pâte à modeler ou même des blocs Lego ou des pièces de jeux pour construire les mots. La bonne nouvelle, c’est que même sans matériel de ce genre, vous pouvez utiliser l’ordinateur pour de telles manipulations. La compagnie Lego, par exemple, offre une application de design virtuel gratuite. Les artistes en herbe seront quant à eux ravis du site de sculpture en ligne SculptGL. À partir d’une boule d’argile virtuelle, les jeunes pourront modeler et même peinturer une œuvre 3D inspirée d’un mot de vocabulaire. Vous pourriez ainsi imprimer cette image à l’écran, puis la coller dans un diaporama ou faire une exposition de mots artistiques chaque semaine.
Animer les mots : évidemment, les logiciels d’animation ou de création de diaporamas sont idéaux pour générer un résultat vivant. Les élèves auront beaucoup de plaisir avec ce type de réalisations, et ils pourront regarder le résultat à la maison pour étudier, si vous vous mettez en ligne, par exemple, une chaîne YouTube à cet effet. On peut explorer à cet effet les logiciels PowerPoint, Keynote ou OpenOffice Impress, mais aussi Powtoon ou Prezi en ligne, ou Tellagami sur tablettes mobiles.
Afficher les mots : plutôt que de simplement les répertorier au tableau ou sur une simple feuille, vous pouvez utiliser une application comme Wordle pour générer automatiquement une affiche colorée qui comprend tous vos mots de vocabulaire de la semaine. Si vous utilisez ce site Web, sachez que si vous tapez un mot plusieurs fois, il apparaîtra en plus grand caractère que les autres. Ainsi, vous avez avantage à faire ressortir les mots qui comportent des difficultés potentielles afin qu’ils se fixent davantage dans la mémoire visuelle des élèves.
Créer des cartes mentales ou des schémas : la schématisation, qui met en branle l’usage de mots, de dessins, de couleurs et d’une localisation précise dans l’espace, permet une meilleure mémorisation. Vous le constaterez d’ailleurs dans cette amusante vidéo que vous pouvez projeter en classe, mais sachez que la technique a aussi fait l’objet d’un dossier complet de l’École branchée. Chose certaine, cette méthode vaut le coup, que ce soit pour apprendre et retenir l’orthographe ou tout autre type de notions, car elle s’avère d’une efficacité redoutable et durable.
Dessiner les mots : à partir d’un mot de base, les enfants peuvent en transformer l’apparence par le biais de dessins ou de symboles. Vous trouverez ici de nombreux exemples tout à fait pertinents, que vous pourriez même afficher en classe. Évidemment, ces dessins pourraient aussi être conçus à l’aide de l’ordinateur ou, à tout le moins, numérisés pour développer un référentiel informatisé, accessible en classe ou à la maison. Ce type d’exercice constitue d’ailleurs une excellente occasion de stimuler la créativité des jeunes. Pourquoi alors ne pas lancer un grand concours à travers votre école pour inviter tous les enfants à illustrer des mots? Un vaste dictionnaire imagé naîtra ainsi en peu de temps.
Décomposer les mots en syllabes : parfois, il suffit simplement de raccourcir les éléments de référence (la syllabe plutôt que le mot) pour que l’orthographe soit maîtrisée. Ce tableau structurera ce type d’exercice. Par ailleurs, on vous fait une démonstration de cette technique dans cette vidéo, que vous pourrez projeter en classe.
La compréhension des mots
Si, pour les adultes, la signification des mots et des phrases va généralement de soi, on oublie que chez les petits, cela n’est pas toujours le cas. Or, si l’enfant ne comprend pas ce qu’il écrit, il peinera davantage à bien orthographier les mots. Voici quelques astuces qui augmenteront la compréhension lexicale des scripteurs, au moment de l’étude.
Contextualiser les mots à écrire : lorsque l’élève écrit les mots, demandez-lui de les insérer dans une phrase ou dictez-lui-en une.
Établir des ressemblances : devant un mot dont il n’est pas certain, amenez le jeune à se demander : « Est-ce que je connais d’autres mots de la même famille ou qui possèdent des éléments semblables? (ex. : les mots qui utilisent un même suffixe ou préfixe). » Allô Prof explique très bien cette notion et les façons de cerner le champ lexical s’apparentant au mot initial.
Mettre en évidence les difficultés et créer des astuces mnémoniques : devant un mot, l’élève doit identifier la ou les difficultés, et faire preuve de créativité pour déterminer une astuce de mémorisation. Par exemple, pour distinguer la graphie A/E dans les mots tante/tente, on pourra inventer une phrase : « Je dors dans une tEnte à l’Extérieur avec ma tAnte qui m’Adore. » Une ex-cancre (c’est elle qui le dit!), maintenant investie dans une mission d’aider les jeunes à mieux écrire, raconte dans cet article du Monde que cela constituait sa façon peu orthodoxe à elle d’arriver à se souvenir des mots. À titre d’illustration de sa technique, elle se disait que «vieille » prend deux i, car ce sont les deux cannes d’une vieille dame, ou que le mot « accusé » prend deux c pour symboliser les menottes de ce dernier.
Le ressenti des mots
Les enfants de type kinesthésique auront davantage besoin de bouger ou de sentir. Pour ceux-ci, d’autres techniques peuvent s’avérer salutaires.
Visualiser : au moment d’étudier les mots, le fait de s’imaginer dans le contexte où seront utilisés les mots (ex. : dictée, examen, écriture de texte…) peut générer une différence. Les enseignants pourraient d’ailleurs tenter l’expérience de la dictée sur un fond sonore relaxant, et indiquer aux élèves d’utiliser ce même fond sonore lorsqu’ils révisent leurs mots de vocabulaire à la maison. Le site Songza.com, parmi tant d’autres, comprend plusieurs listes musicales, dont Tranquil Landscape, qui conviendra tout à fait à ce type d’exercice.
Créer des jeux : ce document préparé par une orthopédagogue en fournit plusieurs qui captiveront les jeunes et les moins jeunes. D’autres sites Web, comme Les jeux d’Eugénie, sauront également vous inspirer et permettre aux élèves de manipuler.
Soutien scolaire:Comment apprendre pour longtemps en s’amusant?
La recherche et l’expérience on montré que la pratique régulière et fréquente de la lecture influence les résultats en écriture. En effet, il y a souvent une corrélation entre le fait d’être un lecteur assidu et un bon scripteur. Par ailleurs, les méthodes dites « traditionnelles » d’apprentissage de l’orthographe, bien que peu séduisantes au plan ludique, ont fait leurs preuves. Cependant, sur le blogue Orthophonie de Bri-Bri et cie, on souligne avec raison que « s’il est vrai que pour la plupart des enfants, il est efficace d’écrire plusieurs fois un mot ou de se l’épeler, ces stratégies ne sont pas suffisantes pour un enfant ayant un trouble de l’orthographe ».
Afin de pallier ces difficultés et, en parallèle, d’éviter ou d’enrayer le cercle vicieux des erreurs et du sentiment d’incompétence (plus on fait d’erreurs, moins on se sent compétent, et moins on se sent compétent, plus on fait d’erreurs), il importe de tenter d’autres techniques. Elles auront même l’avantage de rendre encore plus agréable le quotidien des élèves qui réussissent déjà. Voici quelques modèles et méthodes qui, espérons-le, vous enchanteront.
Pour bien écrire, il faut être en mesure de percevoir et d’imaginer les mots. Pour que ce type d’exercice plaise aux enfants, vous avez tout intérêt à en développer l’aspect interactif. Voici quelques idées que vous pourrez exploiter, ou non, à l’aide des TIC.
Reconstruire les mots : le matériel manipulable enchantera les enfants. Ainsi, ils pourront, par exemple, utiliser de la pâte à modeler ou même des blocs Lego ou des pièces de jeux pour construire les mots. La bonne nouvelle, c’est que même sans matériel de ce genre, vous pouvez utiliser l’ordinateur pour de telles manipulations. La compagnie Lego, par exemple, offre une application de design virtuel gratuite. Les artistes en herbe seront quant à eux ravis du site de sculpture en ligne SculptGL. À partir d’une boule d’argile virtuelle, les jeunes pourront modeler et même peinturer une œuvre 3D inspirée d’un mot de vocabulaire. Vous pourriez ainsi imprimer cette image à l’écran, puis la coller dans un diaporama ou faire une exposition de mots artistiques chaque semaine.
Animer les mots : évidemment, les logiciels d’animation ou de création de diaporamas sont idéaux pour générer un résultat vivant. Les élèves auront beaucoup de plaisir avec ce type de réalisations, et ils pourront regarder le résultat à la maison pour étudier, si vous vous mettez en ligne, par exemple, une chaîne YouTube à cet effet. On peut explorer à cet effet les logiciels PowerPoint, Keynote ou OpenOffice Impress, mais aussi Powtoon ou Prezi en ligne, ou Tellagami sur tablettes mobiles.
Afficher les mots : plutôt que de simplement les répertorier au tableau ou sur une simple feuille, vous pouvez utiliser une application comme Wordle pour générer automatiquement une affiche colorée qui comprend tous vos mots de vocabulaire de la semaine. Si vous utilisez ce site Web, sachez que si vous tapez un mot plusieurs fois, il apparaîtra en plus grand caractère que les autres. Ainsi, vous avez avantage à faire ressortir les mots qui comportent des difficultés potentielles afin qu’ils se fixent davantage dans la mémoire visuelle des élèves.
Créer des cartes mentales ou des schémas : la schématisation, qui met en branle l’usage de mots, de dessins, de couleurs et d’une localisation précise dans l’espace, permet une meilleure mémorisation. Vous le constaterez d’ailleurs dans cette amusante vidéo que vous pouvez projeter en classe, mais sachez que la technique a aussi fait l’objet d’un dossier complet de l’École branchée. Chose certaine, cette méthode vaut le coup, que ce soit pour apprendre et retenir l’orthographe ou tout autre type de notions, car elle s’avère d’une efficacité redoutable et durable.
Dessiner les mots : à partir d’un mot de base, les enfants peuvent en transformer l’apparence par le biais de dessins ou de symboles. Vous trouverez ici de nombreux exemples tout à fait pertinents, que vous pourriez même afficher en classe. Évidemment, ces dessins pourraient aussi être conçus à l’aide de l’ordinateur ou, à tout le moins, numérisés pour développer un référentiel informatisé, accessible en classe ou à la maison. Ce type d’exercice constitue d’ailleurs une excellente occasion de stimuler la créativité des jeunes. Pourquoi alors ne pas lancer un grand concours à travers votre école pour inviter tous les enfants à illustrer des mots? Un vaste dictionnaire imagé naîtra ainsi en peu de temps.
Décomposer les mots en syllabes : parfois, il suffit simplement de raccourcir les éléments de référence (la syllabe plutôt que le mot) pour que l’orthographe soit maîtrisée. Ce tableau structurera ce type d’exercice. Par ailleurs, on vous fait une démonstration de cette technique dans cette vidéo, que vous pourrez projeter en classe.
Si, pour les adultes, la signification des mots et des phrases va généralement de soi, on oublie que chez les petits, cela n’est pas toujours le cas. Or, si l’enfant ne comprend pas ce qu’il écrit, il peinera davantage à bien orthographier les mots. Voici quelques astuces qui augmenteront la compréhension lexicale des scripteurs, au moment de l’étude.
Contextualiser les mots à écrire : lorsque l’élève écrit les mots, demandez-lui de les insérer dans une phrase ou dictez-lui-en une.
Établir des ressemblances : devant un mot dont il n’est pas certain, amenez le jeune à se demander : « Est-ce que je connais d’autres mots de la même famille ou qui possèdent des éléments semblables? (ex. : les mots qui utilisent un même suffixe ou préfixe). » Allô Prof explique très bien cette notion et les façons de cerner le champ lexical s’apparentant au mot initial.
Mettre en évidence les difficultés et créer des astuces mnémoniques : devant un mot, l’élève doit identifier la ou les difficultés, et faire preuve de créativité pour déterminer une astuce de mémorisation. Par exemple, pour distinguer la graphie A/E dans les mots tante/tente, on pourra inventer une phrase : « Je dors dans une tEnte à l’Extérieur avec ma tAnte qui m’Adore. » Une ex-cancre (c’est elle qui le dit!), maintenant investie dans une mission d’aider les jeunes à mieux écrire, raconte dans cet article du Monde que cela constituait sa façon peu orthodoxe à elle d’arriver à se souvenir des mots. À titre d’illustration de sa technique, elle se disait que «vieille » prend deux i, car ce sont les deux cannes d’une vieille dame, ou que le mot « accusé » prend deux c pour symboliser les menottes de ce dernier.
Les enfants de type kinesthésique auront davantage besoin de bouger ou de sentir. Pour ceux-ci, d’autres techniques peuvent s’avérer salutaires.
Visualiser : au moment d’étudier les mots, le fait de s’imaginer dans le contexte où seront utilisés les mots (ex. : dictée, examen, écriture de texte…) peut générer une différence. Les enseignants pourraient d’ailleurs tenter l’expérience de la dictée sur un fond sonore relaxant, et indiquer aux élèves d’utiliser ce même fond sonore lorsqu’ils révisent leurs mots de vocabulaire à la maison. Le site Songza.com, parmi tant d’autres, comprend plusieurs listes musicales, dont Tranquil Landscape, qui conviendra tout à fait à ce type d’exercice.
Créer des jeux : ce document préparé par une orthopédagogue en fournit plusieurs qui captiveront les jeunes et les moins jeunes. D’autres sites Web, comme Les jeux d’Eugénie, sauront également vous inspirer et permettre aux élèves de manipuler.
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